Les partenaires des Ateliers de l'eau
Une dynamique de territoire pour un projet collectif
Les Ateliers de l’eau est un projet porté par l’ONG Bleu Versant et La Rochelle Université.
Il est soutenu par de grands partenaires : l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Communauté d’agglomération de La Rochelle et la Région Nouvelle-Aquitaine.
Il a reçu la contribution de mécènes : Mediatim Promotion, Fondation La Rochelle Université, la Banque populaire, Eiffage, Colas et Alterlab.
Il sera animé en partenariat avec les associations Escal’Océan et le CAUE 17 et tous les acteurs du territoire qui souhaitent y contribuer.
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L’ONG Bleu Versant a pour objectif d’aider les territoires et leurs populations à réduire leurs vulnérabilités liées à l’eau et à s’adapter au changement climatique. Depuis 10 ans, l’association met en place des actions participatives pour lutter contre les inondations, les sécheresses, les pollutions, et la perte de biodiversité. L’association a conçu et va animer Les Ateliers de l’eau pour une durée de 5 ans. Basée à La Rochelle, l’ONG Bleu Versant est engagée sur des missions en France et à l’étranger. Les programmes de Bleu Versant mélangent technique, approches scientifiques, culturelles et artistiques. Nos dernières actions sur le territoire : “Les Arbres bleus”, “Sous le bitume, l’Océan”, ‘Expéditions renversantes sur le bassin de la Seudre.
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Créée en 1993, La Rochelle Université est l’une des plus jeunes de France. Son dynamisme lui a permis de s’inscrire parmi les premières universités françaises devenues autonomes le 1er janvier 2009. Elle accueille ses 8000 étudiants dans un cadre de vie et d’études exceptionnel. 80 diplômes sont proposés autour de formations pluridisciplinaires, reconnues au niveau national, avec une approche centrée sur le projet de chaque étudiant. La Rochelle Université regroupe 11 laboratoires (dont 3 unités mixtes de recherche labellisées CNRS et 1 unité mixte de service) et accueille 6 fédérations de recherche. Disposant d’atouts pour mieux répondre aux grands défis sociétaux du 21e siècle, La Rochelle Université a développé sa signature d’université mobilisée, positionnée, connue et reconnue au plus haut niveau national et international, en formation et en recherche, suivant des approches disciplinaires et pluridisciplinaires autour du"Littoral Urbain Durable Intelligent". Elle est soutenue en ce sens par des acteurs locaux comme la Région Nouvelle-Aquitaine, le département de la Charente-Maritime et la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, et par des acteurs nationaux tels que le CNRS et des grands groupes (ENGIE, EDF...).Depuis 2019, La Rochelle Université pilote l'Université Européenne, EU-CONEXUS, dédiée au Littoral UrbainDurable Intelligent. EU-CONEXUS est une alliance de 9 universités européennes.
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Établissement public de l’État à caractère administratif créé par la loi sur l’eau de 1964, l’agence de l’eau est chargéed’apporter aux élus etaux usagers, en collaboration avec les services de l’État, une vue d’ensemble des problèmesde l’eau et les moyens financiers qui leur permettent d’entreprendre une politique cohérente pour :lutter contre lespollutions, gérer la ressource en eau et préserver les milieux aquatiques.Elle met en œuvre les objectifs prioritaires définis par le comité de bassin dans le cadre de programmespluriannuelsd’intervention. Tous les acteurs de la gestion de l’eau (collectivités, utilisateurs, administrations) sontreprésentés au sein du comité de bassin.Les aides financières qu’elle apporte proviennent exclusivement des redevances perçues auprès des usagers del’eau en fonction des pollutions rejetées et des prélèvements d’eau.L’agence de l’eau Loire-Bretagne a son siège à Orléans-La Source et possède cinq délégations régionales.Des sources de la Loire et de l’Allier jusqu’à la pointe du Finistère et à la baie de l’Aiguillon, le bassin Loire-Bretagnecouvre 155 000 km², soit 28 % du territoire national métropolitain. Il concerne plus de 334 communautés decommunes et plus de 6 800communes, 8 régions et 36 départements en totalité ou en partie. En 2023 l’agence del’eau a attribué 436 M€ d’aide à plus de 4600 projets.
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Si l’intercommunalité rochelaise vient de fêter ses 60 ans, la prise en charge du grand cycle de l’eau dans ses compétences est plus récente, tributaire des évolutions règlementaires des dernières années.
Pour l’eau potable, le SIVOM s’est chargé de construire une usine pour traiter et ramener l’eau de la Charente sur l’Aunis il y a 50 ans. Mais la gestion complète du service public par l’agglo, de la protection de la ressource à la distribution, ne date que du 1 er janvier 2023.
Pour les eaux pluviales, la protection des zones urbanisées contre les effets du ruissellement s’organise depuis le début des années 2000, suite à des phénomènes météorologiques semblables à ceux de l’hiver dernier. La compétence continue à se structurer autour de la protection contre les inondations (GEPI) et de la gestion des eaux pluviales urbaines (GEPU), respectivement depuis 2018 et 2022. De plus, les passerelles avec l’aménagement et l’urbanisme sont désormais plus efficientes, notamment avec la GIEP (gestion intégrée des eaux pluviales).
Enfin, la gestion des milieux aquatiques (GEMA), deuxième axe de la GEMAPI, est répartie sur les 3 bassins versants de l’agglomération, avec le concours de syndicats en Aunis (SYRIMA) et sur le bassin de la Charente (SMCA).
La protection des eaux littorales reste la grande absente sur un territoire comme le nôtre, même si la GEMA et la GEPU y concourent. C’est la raison pour laquelle il est important pour la CDA de s’appuyer sur des associations telles que l’ONG Bleu Versant qui oeuvrent à faire connaître les enjeux du grand cycle de l’eau en s’affranchissant des limites administratives.
Les ateliers de l’eau préfigurent ainsi la maison de l’eau, projet que l’agglomération va conduire dans les prochaines années pour vulgariser et sensibiliser les différents publics.
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La Région Nouvelle-Aquitaine mène une politique volontariste en matière de gestion de l'eau et des milieux aquatiques dans le cadre de la Stratégie Régionale pour l'Eau, lancée en 2018, poursuivant ainsi son engagement en faveur de l'environnement. Cette stratégie, déployée de manière transversale dans plusieurs domaines d'intervention régionaux (agriculture, aménagement, transports, adaptation au changement climatique, biodiversité, santé…), vise à protéger, restaurer et valoriser la ressource en eau et les milieux associés. Elle encourage également un usage raisonné et équilibré de l’eau, dans le respect des écosystèmes. Partie intégrante de cette stratégie, la démarche Re-Sources réunit les partenaires de la politique de l’eau pour développer, promouvoir et financer des actions de préservation de la ressource. Son objectif est d’améliorer la qualité des eaux brutes afin de garantir ou rétablir leur exploitation pour l’approvisionnement en eau potable. Elle s’appuie sur une convention-cadre régionale qui définit stratégie, objectifs et modalités d’action.
Cet engagement s’inscrit dans Néo Terra, la feuille de route pour accélérer les transitions écologique et environnementale, adoptée en 2019 et actualisée en 2023. Ce plan fixe six ambitions avec des objectifs à l’horizon 2030, dont Re-Sources fait partie, notamment au sein de l’Ambition 1 « Reconstituer les ressources naturelles », ainsi que de l’Ambition 3 « Accélérer les transitions agroécologiques et alimentaires » et de l’Ambition 6 « Prévenir et soigner la santé des écosystèmes ».
L’implication unique de la Région Nouvelle-Aquitaine dans le programme Re-Sources témoigne d'une forte volonté politique. Ce programme, qui va au-delà des réglementations, permet de structurer l’action régionale et de renforcer les échanges avec les acteurs concernés.
